Les parents de l’école maternelle de La Timone ont trouvé ce matin un petit mot leur expliquant que la réparation de la chaudière tombée en panne ne pourrait pas se faire … « avant une quinzaine de jours  » ! Il est donc demandé à ces mêmes parents de garder leurs enfants « le temps qu’une solution soit proposée » !

Pour ceux qui travaillent, il a fallu trouver dans l’urgence une solution et se préparer à affronter deux semaines ou plus de « galère », la mairie n’ayant a priori aucune alternative à proposer.

Une fois de plus, on ne peut être que stupéfait et révolté par l’impréparation et la désinvolture avec laquelle la mairie traite les parents, confrontés le jour même à ce problème. Peu de foyers ont en effet les moyens de faire garder leur enfant ou de prendre des congés le jour même et ceci pendant 2 semaines !

Sans sous estimer les problèmes liées à la sécurité et au bien être de l’enfant, on ne peut qu’être effaré par un tel manque de réactivité, d’organisation et de moyens dans la deuxième ville de France comme l’a montré la mise en place chaotique des temps d’activité périscolaires.

Faut-il rappeler à cette municipalité que l’école est un service public dont l’un des grands principes est celui de la continuité ?

Un étude comparative sur les budgets des grandes villes indiquait qu’en 2012, Marseille consacrait quasiment 2 fois moins d’argent à ses écoles que Montpellier, Strasbourg ou Bordeaux. Les Marseillais (et plus particulièrement les plus modestes) en payent lourdement les conséquences chaque jour…