L’adjoint à la mer, Didier Reault, par ailleurs président du Parc National des Calanques, trouve que ce label, internationalement reconnu, est trop cher à obtenir , attire trop de monde et pense que l’Agence Régionale de Santé suffit à qualifier nos plages dans le monde entier. Ces arguments me paraissent très insuffisants pour justifier l’attitude de notre municipalité qui est pétrie de contradictions.
Marseille veut être une capitale touristique et ne peut se contenter de simples analyses d’eau de mer aussi nécessaires soient-elles, le Pavillon Bleu prend en compte des critères environnementaux qui devraient être chers au président du Parc.
Marseille, selon les orientations de la municipalité, mise sur le tourisme qui enrichirait la ville, l’adjoint trouve que 100.000 € c’est trop, il serait intéressant de comparer cela à une des nombreuses campagnes d’image de la Ville aux résultats subjectifs mais au coût largement supérieur. sur le site de l’association Pavillon Bleu les frais de participation a cette demande de label sont de 1760 € plus 120€ par plage…et les frais sont offerts pour la première demande
Marseille a des « plages surfréquentées », partiellement faux car si les Catalans sont saturés, le Prophète et les plages Gaston Deferre ne le sont pas. Mais des aménagements et des transports adaptés manquent au programme et ce n’est pas encore une politique malthusienne qui permettra de valoriser notre ville.
Eric SCOTTO
Conseiller d’arrondissement du 1er secteur PS
Conseiller métropolitain PS