L’étude sur le traffic automobile des grandes villes vient d’être publiée et Marseille décroche cette année encore la palme de la ville la plus embouteillée de France.

Chaque année, les Marseillais perdent en moyenne 158h dans les bouchons. C’est 5h de plus que la précédente étude, et l’équivalent d’un treizième mois de travail perdu bêtement, à attendre. C’est autant de temps en moins pour ses proches, pour ses loisirs, pour son repos. C’est un gaspillage d’argent, et une perte considérable d’attractivité et de compétitivité pour notre territoire.
C’est enfin et surtout un impact sanitaire et environnemental préoccupant pour les automobilistes eux-même, pour notre ville et pour les Marseillais, car une voiture dans un embouteillage pollue deux à trois fois plus qu’en circulation.

Des boues rouges aux bateaux de croisières, des sites pollués aux embouteillages, si tout le monde reconnait que la carte postale est belle, la pollution ne se voit pas et tue en silence.

Investissements massifs dans les transports en commun structurants, mais également promotion des modes doux et de l’auto-partage, incitation à l’électrique, refonte du plan de stationnement et de circulation : il est grand temps de repenser rapidement et complètement la mobilité dans notre ville. Pour la santé des Marseillais, pour l’avenir de notre environnement, pour l’amélioration de notre qualité de vie et pour l’attractivité de notre territoire, il est urgent d’agir.