Ce soir a eu lieu la première réunion de la commission d’enquête sur la vie scolaire à Marseille. L’école est la première des compétences d’une Mairie et pourtant, force est de constater qu’elle est aujourd’hui la dernière des priorités municipales.

Créée à l’initiative du groupe socialiste, elle regroupe dix élus de la majorité et de l’opposition et a pour objectif de faire un état des lieux exhaustif des actions de la ville en direction des écoles. Qui fait quoi, où, comment et avec quels moyens : telles sont les réponses que nous voulons obtenir de la majorité. Cette commission d’enquête sera notamment l’occasion de démontrer que le coût de 25 millions d’euros des Temps d’Activités Périscolaires est un mensonge éhonté de la ville dont elle se sert pour augmenter les impôts.

Pour mener nos travaux dans la plus grande transparence, nous avons proposé ce soir d’ouvrir la commission à la presse et à la communauté éducative (parents d’élèves, enseignants et personnels municipaux). Malheureusement, la droite a rejeté notre proposition, souhaitant travailler dans l’entre-soi, le secret, à huit-clos.

Au-delà du réflexe politicien de la majorité de droite, c’est un triste message envoyé aux Marseillais : celui d’une municipalité coupée du monde, refusant de voir la réalité de notre ville.